Ce qui m’impressionne, c’est la capacité de l’auteur à inventer ses propres solutions. Lorsqu’il identifie un problème ou devient conscient d’un problème (il explique le fait qu’on se cache justement de la réalité pour éviter d’agir convenablement, d’où le fait qu’il revienne surement sur des relevés de données qui sont le plus factuel possible), il se base sur ses connaissances en sciences cognitives pour trouver des solutions qui lui conviennent. Donc ça veut dire que ça n’est pas forcément une bonne solution pour tout le monde, mais on peut s’inspirer de sa créativité et de son approche des problèmes. Ce n’est pas clairement exploré dans le livre, mais à la lecture ça m’a fait penser à cela.

Il parle de la perception du temps. Le sentiment (c’est bien un ressenti) de manque de temps vient, selon l’auteur, du fait qu’on ne passe pas un temps de qualité, sur des choses qui nous font plaisir. Le temps de mauvaise qualité épuise notre énergie mentale et nous fait ressentir que nous avons perdu notre temps durant la journée. Il faut donc s’organiser pour éviter à tout prix de passer du temps de mauvaise qualité. Cela passe une meilleure organisation (choisir ses canaux de communication comme l’auteur l’explique bien) et par des choix (le fait de passer de vrais temps sur le téléphone par exemple, en pleine conscience de ses actes). Prendre du temps pour soi c’est faire des choix sur ce qui nous fait plaisir (ou du moins pourra générer uen forme de sérennité).

Faire des choix c’est donc améliorer son temps. Mais comment faire des choix ? L’auteur propose plusieurs techniques. Déjà on commence par tout noter : les envies, les idées et les rêves. On pioche dedans pour les passer à la moulinette de la matrice d’Eisenhower qui permet simplement de voir ce qui est urgent et/ou important. On peut aussi mettre en place ses mantras : l’auteur résume ça comme deux mots qui sont un peu les piliers de ce qui nous fait plaisir. Ça permet de créer une grille de lecture pour prendre des décisions rapides en fonction de notre personnalité.